COLD GAME - Resident Evil 2


Vous avez fini un jeu impossible dans des conditions incroyables et personne ne vous croit ? Faîtes appel à nous. Dans Cold Game nous vous interrogeons sur vos exploits vidéoludiques et révélons au grand jour ce que vous avez fait dans l'ombre...

1) D'après nos informations, vous avez terminé jeu le Résident Evil 2 dans certaines conditions ce qui vous a permis de jouer un agent Alpha. Confirmez-vous ces faits ?

Non malheureusement. J'ai gâché deux après-midi de mon adolescence dans ce but. La légende racontait que pour débloquer ce personnage il fallait finir le jeu d'une traite sans sauvegarde. Double frustration!! La première tentative s'est soldé par une mort lamentable devant le boss final (crise d'angoisse, position du fœtus, mourir) ; la deuxième par le constat que malgré ma réussite rien ne c'était passé... et par déduction c'est en mode difficile qu'il fallait réussir cet exploit : impossible! Le mode impossible impliquait très peu de munition, autrement dit il fallait tuer presque tous les zombies au couteau... IMPOSSIBLE!

Pour mon honneur je tiens à dire que dans le 3 ou le 4 j'avais débloqué Wesker dans un mode arcade et j'étais allé jusqu'au boss final juste avec le couteau...

Y'avait un tofu à débloquer aussi non?

2) Déclinez votre prénom, âge et profession.

Thomas, 30 ans, Magasinier.

3) Pouvez-vous décrire en quelques mots ce jeu, pour ceux qui ne l'auraient pas connu ?

Zombie, mélanger des plantes médicinales, pistolet, lance-roquette, mutants...

4) Pouvez-vous nous expliquer les circonstances de cet événement ? En quelle année cela s'est-il commis ? Étiez-vous seul au moment des faits ?

J'ai aimé le 1 donc j'ai attaqué le 2... je me rappelle plus l'année... j'étais seul oui!

5) Vous souvenez-vous précisément du moment où le jeu s'est terminé ?

On s'échappe d'umbrella (ela, ela, he, he) en train... avec une cinématique que l'on jugeait époustouflante à l'époque.

6) Avez-vous rencontré une difficulté particulière à un moment donné du jeu ?

Le jeu n'est pas particulièrement difficile avec assez de munitions... tirer tirer demi-tour courir demi-tour tirer tirer... au couteau c'est plus chaud! Viser la tête... un coup... reculer... un coup... une chance sur deux de se faire manger la gueule!

7) L'idée de renoncer à votre crime, d'abandonner vous a-t-elle traversé l'esprit ?

J'ai abandonné quand j'ai compris qu'il fallait refaire tous le jeu en mode difficile... je n'ai même pas essayé en fait!

8) Avez-vous confié à quelque de votre entourage avoir terminé Resident Evil 2 ?

A Lucien Vuille.

9) Éprouvez-vous des regrets suite au terminage dudit jeu ?

Non. De la fierté car c'est chaud de le faire en one shoot même en facile... aucun regret car le faire en difficile c'est quand même trop getto!

10) Avez-vous reçu de l'aide extérieure, conseils d'un proche, consignes sur internet ?

Non.

11) Avez-vous un souvenir particulier d'un moment clef durant ce crime, une scène, un combat qui vous a marqué ?

Le dernier boss est mythique comme il mute... il se change... il part en couille! Lance-roquette acide dans sa gueule shifcha none!

12) Comment avez-vous connu la victime, dans quelles circonstances avez-vous commencé ce jeu ?

C'était le jeu le plus en vu du moment! Un mercredi après-midi... seul dans ma chambrette!

13) Qu'est-ce qui vous a particulièrement plu dans ce jeu ?

Graphiquement c'était le top... bonne jouabilité... du grand jeu de l'époque!

14) Pourquoi avez-vous souhaité y jouer jusqu'à la fin ?

Pour voir si la fille allait sucer Leon.

15) Avez-vous quelque chose à ajouter ?

INDEPENDANCE............... EVIL!!






FAN-ART de Lucien - Dracaufeu



C'est Lucien de Lucien et Dimitri jouent aux jeux-vidéo qui est à l'origine de ce magnifique fan-art de Dracaufeu en perle. Plus de fan-art sur son blog: http://pixelove.over-blog.com.

TEST - Final Fantasy 6



Quand je me rends au Old Gamer's Club, il arrive souvent que, installé dans un confortable fauteuil de cuir, un verre de whisky à la main et un cigare à la bouche,  j'évoque avec passion et nostalgie (et parfois une mi-molle), les magnifiques moments passés avec Clad et sa grosse épée sur FF7 à tenter de sauver le monde d'une météorite et de Sephiroth. Alors que la plupart de l'assemblée est épatée par mes souvenirs anciens et précis d'un jeu légendaire que j'ai eu la chance de découvrir à sa sortie européene, il y a toujours un vieux membre du club, un chat sur les genoux, pour balancer "certes, Lord Lucien, mais le meilleur des Final Fantasy, c'est le 6. Seuls les vrais le savent".
Irrité mais peu intéressé par cet épisode, je n'y avais jamais goûté. Notamment, parce que comme j'avais adoré le 7 et le 9, mais pas aimé le 8 et le 10, je pensais n'aimer que les Final Fantasy impairs. C'était en commettre un, d'impair, car le 12 fut merveilleux.
Final Fantasy 6 est sorti en 1994 sur Super Nintendo. Un méchant empire avec à sa tête un méchant empereur chercher à attraper une sorcière pour utiliser ses pouvoirs. L'empereur Gestahl a un homme de main, le dingue et génial Kefka, le fils caché d'Hisoka et du Joker. Un gros point fort du jeu que ce Kefka, le mal à l'état pur, en face de qui Sephiroth n'est rien qu'un boutonneux en pleine crise d'adolescence. Au lieu d'un monde fantasy comme les FF précédents, ou comme le 9, FF6 présente un monde steampunk, 14 persos jouables, une merveilleuse bande originale et une histoire pleine de chouettes rebondissements.
Ça, c'est pour les côtés positifs.
Parce qu'en 2015, c'est insupportable de livrer un combat tous les trois pas, le scénario est finalement plus tordu qu'alambiqué. N'empêche, que quand on joue à FF6, on a pas mal l'impression de vivre un moment important dans l'histoire du jeu vidéo.
FF6 est dispo sur la Playstation One. Si jamais vous aussi, vous voulez rabattre le caquet du mec pédant qui la ramène toujours.

Note : A
Mention: Culte
Lucien





COLD GAME - Pokemon bleu


Vous avez fini un jeu impossible dans des conditions incroyables et personne ne vous croit ? Faîtes appel à nous. Dans Cold Game nous vous interrogeons sur vos exploits vidéoludiques et révélons au grand jour ce que vous avez fait dans l'ombre...

1) D'après nos informations, vous aviez terminé jeu Pokémon bleu en 1999, en collectant tous les pokémons, 150 à l'époque. Confirmez-vous ces faits ?

C'est vrai. Je l'ai fait. Je savais que… Que c'était mal, mais je l'ai fait.

2) Déclinez votre prénom, âge et profession.

Maintenant j'ai 31 ans, je suis policier.

3) Pouvez-vous décrire en quelques mots ce jeu,pour ceux qui ne l'auraient pas connu ?

C'était le premier pokémon sur game boy, un jeu de rôle, où il faut attraper puis entrainer des animaux imaginaires pour combattre avec eux.

4) Pouvez-vous nous expliquer les circonstances de cet événement ? En quelle année cela s'est-il commis ? Étiez-vous seul au moment des faits ?

Je crois que j'avais découvert le concept sur internet, chez le papa d'un ami de l'époque. On s'était dit qu'on allait le faire à deux, chacun une version. Lui la rouge, moi la bleue.

5) Vous souvenez-vous précisément du moment où le jeu s'est terminé ?

Oui. En fait, il ne me manquait qu'un seul pokémon, un évoli évolué. Et pour ça, il fallait un troisième jeu pour l'obtenir. Mais mon pote s'est sacrifié, il a rebooté son jeu, il a tout perdu pour que je puisse les avoir tous les 150. Un magnifique sacrifice en fait.

6) Avez-vous rencontré une difficulté particulière à un moment donné du jeu ?

Pas vraiment… Je levelais pas mal mes bêtes, alors les combats étaient faciles. Mais des fois, je ne savais pas trop où aller.

7) L'idée de renoncer à votre crime, d'abandonner vous a-t-elle traversé l'esprit ?

Non, je voulais pas abandonner et que mon pote soit seul. Parce qu'en plus, on se faisait souvent des combats l'un contre l'autre. Et comme j'avais pris le starter de l'eau et lui du feu, je gagnais à chaque fois. Et comme un connard, je refusais d'arrêter de jouer Tortank. Quel trou du cul j'étais.

8) Avez-vous confié à quelque de votre entourage avoir trouvé tous les pokémons du jeu Pokémon bleu ?

Pas vraiment. C'était plutôt honteux. J'étais déjà au lycée à l'époque, merde.

9) Éprouvez-vous des regrets suite au terminage dudit jeu ?

Oui, parce que peu de temps après, j'ai arrêté de jouer provisoirement aux jeux vidéo pour m'occuper des filles et jouer avec leurs nichons, alors j'ai donné la cartouche du jeu à ma cousine. Je pensais qu'elle pourrait trop se la péter dans la cours d'école, mais elle m'a avoué peu de temps après qu'en fait, elle avait échangé le jeu contre un CD de Britney Spears. J'espère que là où ils ont fini, mes pokémons ont été bien traités. Pardonne-moi, Mysticrotte.

10) Avez-vous reçu de l'aide extérieure, conseils d'un proche, consignes sur internet ?

À l'époque les seuls trucs qu'on trouvait sur internet, c'était des bétises, de fausses manip' à faire qui ne marchaient pas.

11) Avez-vous un souvenir particulier d'un moment clef durant ce crime, une scène, un combat qui vous a marqué ?

Je me souviens que pour monter jusqu'au niveau 100 mon Tortank, j'ai fait en boucle la ligue. Ca faisait quoi, deux heures de jeu, pour monter d'un niveau.

12) Avez-vous quelque chose à ajouter ?

J'ai recommencé avec mon fils. Je joue à Pokémon X. Voilà.




TEST - Go go Ackman



Il est des samedis soirs où je me rends chez mon pote Marco pour faire une soirée jeux-vidéo. Mais ce soir-là quelque chose de différent s'est produit : en feuilletant une pile de Super Power que mon hôte avait sorti d'un placard pour l'occasion, je tombe sur un test dont les images évoquent instantanément en moi la patte d'un grand maître du manga, une de mes idoles j'ai nommé : Akira Toriyama.

Comment expliquer ce que ce grand maître de la bande-dessinée japonaise représente pour moi ? Si je pense à mes plus vieux souvenirs, je vois trois images : un grand arbre au milieu d'un champ, moi en train de jouer aux militaires dans une plante verte avec mon pote Chree, et un épisode de Dragon Ball, celui où Goku se bat dans une grotte contre un membre du de l'armée Ruban Rouge, dont j'ai oublié le nom... c'est celui qui est blond. Toriyama pour moi c'est également des courses effrénées pour rentrer de l'école et espérer voir les cinq dernières minutes d'un épisode de Dragon Ball Z. La honte également ; aller chaque semaine dans un kiosque du centre ville acheter le Dorothée magazine en prenant grand soin à ce que personne ne me voit le ranger dans mon sac... Je m'arrête là sinon il faudra consacrer tout l'article à ce sujet.

Au vue de ma passion pour cet artiste, comment se fait-il qu'un détail si énorme ait pu m'échapper ? En effet, un personnage provenant d'une bande-dessinée de Toriyama que je ne connais pas - alors que je possède la totalité des oeuvres traduites - aurait été le sujet d'adaptations vidéo-ludiques sur Super Famicom ?! Je n'en reviens pas... Marco me tend la manette. Nous jouons à Super Meat Boy et il faut battre le boss du quatrième stage.

Le lendemain au réveil je me lance dans des recherches approfondies : le nom du héros est Ackman. Ce personnage, ressemblant fortement à petit Trunks, mais sans nez et avec un air démoniaque, est issu d'une série d'histoires courtes parues au Japon dans le périodique V-Jump entre mai 1993 et août 1994. Trois jeux-vidéo ont été adaptés de la série dont le premier est sortit en 1994 et sera l'objet de ce test.

Après quelques recherches je trouve une version émulée du soft et qui plus est traduite en français. J'en profite pour remercier infiniment les gens qui prennent de leur temps pour nous permettre de jouer aux jeux normalement réservés aux japonnais. Je me revois feuilletant les magazines, le regards saumâtre, bavant sur tous ces jeux auxquels je pensais ne jamais pouvoir jouer.

Très rapidement vous vous retrouvez plongé dans une ambiance proche de Dr Slump, propre à Akira Toriyama. Vous incarnez Ackman, un démon qui passe son temps à embêter Tenshi, un ange sadique, jaloux et frustré par le fait qu'il ne peut rien face à Ackman. Tenshi va demander l'aide du grand Michaelo, dirigeant de l'armée des anges et c'est cette armée que vous devrez vaincre.

- Je suis le grand Michaelo !
- Quel grand Michaelo ? 
- Celui qui te punira au nom du paradis !

Ce dialogue évoque très bien le ton que prendra l'histoire ; vous devrez, par exemple, éliminer des anges qui vous attaquent à coup de missiles skud. Quel pied. Pour ce faire, vous vous battrez la plupart du temps avec vos poings tout en pouvant acquérir de temps à autre des armes telles qu'un pistolet, une épée ou une faux-boomerang.

Un constat rapide : le jeu est beau . Les graphismes sont simples mais efficaces, les sprites et les animations sont à la hauteur du grand maître. J'ai vraiment eu la sensation de jouer dans un univers créé par Akira Toriyama. Un détail qui n'est pas négligeable au souvenir de la frustration qui m'envahissait la plupart du temps quand je jouais à un jeu designé par Toriyama : Chrono trigger ou les premiers Dragon quest par exemple, qui bien que faisant partie de mes jeux préférés, suggéraient un peu crapuleusement une aventure « toriyamesque » sur la boîte et dans les menus, mais dont les sprites ne comblaient pas toujours ces attentes. Bon je chipotte...

Go go Ackman est un jeu de plate-forme basique, qui n'innove en rien le genre. Vous traverserez ainsi un stage de la plage, de la forêt, des mines et même des... pyramides ! Comme vous l'avez deviné vous terminerez l'aventure dans un château. Malgré un côté très classique, le soft reste un bon jeu, maniable, marrant et beau. Le ton décalé du jeu, qui s'illustrera spécialement à la fin, reste son point fort.

NOTE : B+
MENTION : Un bon son teinté de surf-rock.

Dimitri