TEST - Final Fantasy 6



Quand je me rends au Old Gamer's Club, il arrive souvent que, installé dans un confortable fauteuil de cuir, un verre de whisky à la main et un cigare à la bouche,  j'évoque avec passion et nostalgie (et parfois une mi-molle), les magnifiques moments passés avec Clad et sa grosse épée sur FF7 à tenter de sauver le monde d'une météorite et de Sephiroth. Alors que la plupart de l'assemblée est épatée par mes souvenirs anciens et précis d'un jeu légendaire que j'ai eu la chance de découvrir à sa sortie européene, il y a toujours un vieux membre du club, un chat sur les genoux, pour balancer "certes, Lord Lucien, mais le meilleur des Final Fantasy, c'est le 6. Seuls les vrais le savent".
Irrité mais peu intéressé par cet épisode, je n'y avais jamais goûté. Notamment, parce que comme j'avais adoré le 7 et le 9, mais pas aimé le 8 et le 10, je pensais n'aimer que les Final Fantasy impairs. C'était en commettre un, d'impair, car le 12 fut merveilleux.
Final Fantasy 6 est sorti en 1994 sur Super Nintendo. Un méchant empire avec à sa tête un méchant empereur chercher à attraper une sorcière pour utiliser ses pouvoirs. L'empereur Gestahl a un homme de main, le dingue et génial Kefka, le fils caché d'Hisoka et du Joker. Un gros point fort du jeu que ce Kefka, le mal à l'état pur, en face de qui Sephiroth n'est rien qu'un boutonneux en pleine crise d'adolescence. Au lieu d'un monde fantasy comme les FF précédents, ou comme le 9, FF6 présente un monde steampunk, 14 persos jouables, une merveilleuse bande originale et une histoire pleine de chouettes rebondissements.
Ça, c'est pour les côtés positifs.
Parce qu'en 2015, c'est insupportable de livrer un combat tous les trois pas, le scénario est finalement plus tordu qu'alambiqué. N'empêche, que quand on joue à FF6, on a pas mal l'impression de vivre un moment important dans l'histoire du jeu vidéo.
FF6 est dispo sur la Playstation One. Si jamais vous aussi, vous voulez rabattre le caquet du mec pédant qui la ramène toujours.

Note : A
Mention: Culte
Lucien





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