Lost Constellation est sorti en début d'année 2016 sur PC, Mac et Linux. Le jeu est gratuit et disponible en téléchargement. Et pourquoi donc cette étonnante gratuité dans un monde où Donald Trump, seigneur impérial du libéralisme décomplexé, règne en maître. Et bien simplement parce Lost Constellation n'est que la promotion d'un "vrai" jeu, j'ai nommé Night in the Wood qui sortira le 10 janvier 2017 sur PS4 et Steam. Vous devez donc vous demander pourquoi m'évertué-je ici à tester pour vous une simple démo?! Et bien vous vous "trumpez" pour faire un jeu de mot malhabile. En effet, et cela montre bien là l'intelligence d'Alec Holowka, le développeur du jeu, qui préfère vous offrir un prologue au jeu à paraître plutôt qu'une bête démo qui vous permettrait de pratiquer futilement le premier niveau du jeu. Nous sommes ici bien loin d'intentions vainement mercantiles, mais plutôt face à une belle intelligence, chose bien trop rare dans la politique américaine actuelle.
Quoi !?
C'est ainsi un scénario original, qui ne sera pas présent dans le jeu complet, qu'il vous est offert de parcourir. J'ai déjà pu clamer mon plaisir face au travail de développeurs qui présentent une esthétique 2D soignée. J'aime la 2D. Sans doute un élan nostalgique de ce rêve américain aujourd'hui disparu. Tous ce que nous souhaitions c'est avoir une maison avec un jardin et un barbecue dans lequel nous aurions pu inviter nos voisins. Mais Donald nous le rendra ce rêve américain. Lost Constellation... comme les étoiles déperries d'un drapeau américain ayant perdu sa splendeur.
Maic c'est quoi c'est analogie foireuse avec la politique actuelle des USA?! En plus ça n'a aucun rapport avec le jeu !
Il est vrai que le lien entre ce conte narrant l'épopée d'un astronome à la recherche d'une constellation perdue n'a aucun rapport avec la bannière étoilée. C'est un grand-père qui raconte l'histoire de votre protagoniste à un garçon. Il se trouve que ce garçon est celui que vous incarnerez quelques années plus tard dans Night in the Woods. Vous rencontrerez plusieurs personnages en traversant le bois et ce qui fait la force du jeu ici, il semble bien que ce soit les dialogues. Et c'est malheureusement ce qui risque de ne pas me faire acheter le jeu Night in the Wood à sa sortie. En effet, le jeu n'étant actuellement proposé dans la langue de Donald Trump seulement, je risque bien de passer à côté de certains "ditails", ou alors je ne capterais pas la subtilité comique ou le second degrés de certains "djoke", isn't it mister president? Je n'ai actuellement pas trouvé d'informations quant à d'éventuelles localisations pour Night in the Wood.
Parlons du jeu. Nous avons ici à faire à genre plutôt rare: le plateformer-point 'n click. Vous naviguez donc dans un monde en 2D de la plus belle facture et à l'atmosphère prenante. Un système ingénieux vous permet de repérer les éléments avec lesquels vous pourrez interagir. En utilisant le curseur vous pourrez ensuite effectuer divers actions avec les objets en votre possession. Le tout sans inventaire. A voir si Night in the Wood garde le même concept, mais c'est assez convaincant. J'aime ces jeux qui mêlent des gameplay qui a priori n'ont pas à cohabiter - à l'image des arguments d'un discours de Donald - mais qui au final offre un tout harmonieux.
Mais il va la fermer cet activiste patriotique! C'est ce genre de gens-là qui chialent, mais qui sont d'accord de payer une Mini-NES à 170 euros "day one" alors que dans deux mois elle sera bradée à 50.-...
Non mais là, l'histoire de la Mini-NES ça n'a rien à voir. Personellement je l'avais précommandé depuis le mois d'août. D'ailleurs je tiens à corriger Lucien sur un point quant à son néanmoins très bon article sur The Legend of Zelda et la sortie de la Mini-NES - pour le lire cliquez ici-. Le titre officielle de la console est Nintendo Classic Mini: Nintendo Entertainement System. Excusez-moi du peu. Un titre qui si on l'analyse bien laisse présager d'autres sorties du même type. Mais revenons à nos moutons: la direction artistique de Lost Constellation et de Night in the Wood.
A la D.A donc M. Scott Benson dont voici le lien vers son site internet: là. Nous sommes ici face à un style original pour un jeu vidéo, mais qui est en fait fortement influencé par la révolution provoquée lors de l'apparition de la bande-dessinée indépendante ayant eu lieu tant en France que dans le pays où la Trump Tower a remplacé les Twin Towers. Cela s'est passé dans les années nonante. A cette époque, la récession économique plombait le marché américain et je devais travailler dans un magasin de bande-dessinée pour payer mes études. J'ouvrais colis sur colis et les codes de cette nouvelle bande-dessinée, appelée parfois roman graphique, réapparaissaient sans cesse. Face à un marché fermé et très codifié, certains auteurs se sont permis de bousculer un monde rigidifié par une guilde de collectionneur très active. Ils ont ainsi publié des récits en noir et blanc, couverture souple, atteignant parfois plus de deux cents pages, qui contrastaient alors avec le 48 pages couvertures cartonnée (dit également 48CC) usuel auparavant. Par cette démarche autonome d'auto-édition sous forme associative, les auteurs brisent ainsi le joug des éditeurs phares de la bande-dessinée franco-belge, et se permettent d'aborder des sujets plus profonds qu'à l'accoutumé, voir même autobiographiques. Quelques noms en vrac: Mattt Konture, Lewis Trondheim, Chris Ware, Seth, Marjan Satrapi. Le plus en lien avec le jeu ici présenté étant peut-être Morgan Navarro avec son Flipper le Flippé. Il existe donc l'espoir, pour ceux qui craignent la domination mondiale de riches business-men américains, de voir un jour un mouvement, une révolte dans l'alliance autogérée de divers acteurs contestataires et passionnés. C'était ici la conclusion foireuse d'une analogie insensée.
C'est beau, je vais chialer...
Et cette lueur d'espoir transparaît dans le travail de Scott Benson, héritier d'une période bénie. J'espère infiniment que Night in the Wood suivra le même dynamisme dans son propos scénaristique. A voir. Ha oui je n'ai pas abordé le point de vue musical qui, bien qu'un peu répétitif au niveau de la démo, peut nous réjouir pour le jeu à venir de par une bande-son aidant à renforcer l'intimité suggérée.
J'ai également oublié qu'un second jeu est disponible dans les mêmes conditions: Longest Night. Pour compléter ce prologue-démo, qui finalement n'a pas grand-chose à voir avec le jeu définitif, Alec Holowka - le fameux -, a eu pour seconde brillante idée de mettre en scène les héros du jeu à venir autour d'un feu de camp et par une nuit étoilée. Il s'agira ici de relier les différentes étoiles, avec pour indice un son propre à chacune d'elles, afin de découvrir le nom des différentes constellations. On est ici proche d'un jeu flash et me direz-vous: que peut-il y avoir de génial là-dedans? Hé bien, nous en revenons ici encore aux dialogues. En effet, une fois la constellation découverte, une discussion s'engage entre les personnages du jeu à paraître et nous en découvrons ainsi plus sur leurs différentes personnalités. Un moyen économique, intelligent et on ne peut plus efficace de faire connaissance avec avec nos futurs protagonistes. Pour ma part, la barrière de la langue m'a empêché de me plonger dans cette soirée d'été au bord d'un feu. Mais je salue d'un pouce la démarche.
Note: B because I'm not an american.
Mention: Pour ma part j'attendrai de voir si Night in the Wood a été traduit en français avant de craquer. Pour ceux qui maîtrise l'anglais, n'hésitez pas foncez. Je sais pas, je le sens bien ce jeu.
Dimitri
Parlons du jeu. Nous avons ici à faire à genre plutôt rare: le plateformer-point 'n click. Vous naviguez donc dans un monde en 2D de la plus belle facture et à l'atmosphère prenante. Un système ingénieux vous permet de repérer les éléments avec lesquels vous pourrez interagir. En utilisant le curseur vous pourrez ensuite effectuer divers actions avec les objets en votre possession. Le tout sans inventaire. A voir si Night in the Wood garde le même concept, mais c'est assez convaincant. J'aime ces jeux qui mêlent des gameplay qui a priori n'ont pas à cohabiter - à l'image des arguments d'un discours de Donald - mais qui au final offre un tout harmonieux.
Mais il va la fermer cet activiste patriotique! C'est ce genre de gens-là qui chialent, mais qui sont d'accord de payer une Mini-NES à 170 euros "day one" alors que dans deux mois elle sera bradée à 50.-...
Non mais là, l'histoire de la Mini-NES ça n'a rien à voir. Personellement je l'avais précommandé depuis le mois d'août. D'ailleurs je tiens à corriger Lucien sur un point quant à son néanmoins très bon article sur The Legend of Zelda et la sortie de la Mini-NES - pour le lire cliquez ici-. Le titre officielle de la console est Nintendo Classic Mini: Nintendo Entertainement System. Excusez-moi du peu. Un titre qui si on l'analyse bien laisse présager d'autres sorties du même type. Mais revenons à nos moutons: la direction artistique de Lost Constellation et de Night in the Wood.
A la D.A donc M. Scott Benson dont voici le lien vers son site internet: là. Nous sommes ici face à un style original pour un jeu vidéo, mais qui est en fait fortement influencé par la révolution provoquée lors de l'apparition de la bande-dessinée indépendante ayant eu lieu tant en France que dans le pays où la Trump Tower a remplacé les Twin Towers. Cela s'est passé dans les années nonante. A cette époque, la récession économique plombait le marché américain et je devais travailler dans un magasin de bande-dessinée pour payer mes études. J'ouvrais colis sur colis et les codes de cette nouvelle bande-dessinée, appelée parfois roman graphique, réapparaissaient sans cesse. Face à un marché fermé et très codifié, certains auteurs se sont permis de bousculer un monde rigidifié par une guilde de collectionneur très active. Ils ont ainsi publié des récits en noir et blanc, couverture souple, atteignant parfois plus de deux cents pages, qui contrastaient alors avec le 48 pages couvertures cartonnée (dit également 48CC) usuel auparavant. Par cette démarche autonome d'auto-édition sous forme associative, les auteurs brisent ainsi le joug des éditeurs phares de la bande-dessinée franco-belge, et se permettent d'aborder des sujets plus profonds qu'à l'accoutumé, voir même autobiographiques. Quelques noms en vrac: Mattt Konture, Lewis Trondheim, Chris Ware, Seth, Marjan Satrapi. Le plus en lien avec le jeu ici présenté étant peut-être Morgan Navarro avec son Flipper le Flippé. Il existe donc l'espoir, pour ceux qui craignent la domination mondiale de riches business-men américains, de voir un jour un mouvement, une révolte dans l'alliance autogérée de divers acteurs contestataires et passionnés. C'était ici la conclusion foireuse d'une analogie insensée.
C'est beau, je vais chialer...
Et cette lueur d'espoir transparaît dans le travail de Scott Benson, héritier d'une période bénie. J'espère infiniment que Night in the Wood suivra le même dynamisme dans son propos scénaristique. A voir. Ha oui je n'ai pas abordé le point de vue musical qui, bien qu'un peu répétitif au niveau de la démo, peut nous réjouir pour le jeu à venir de par une bande-son aidant à renforcer l'intimité suggérée.
J'ai également oublié qu'un second jeu est disponible dans les mêmes conditions: Longest Night. Pour compléter ce prologue-démo, qui finalement n'a pas grand-chose à voir avec le jeu définitif, Alec Holowka - le fameux -, a eu pour seconde brillante idée de mettre en scène les héros du jeu à venir autour d'un feu de camp et par une nuit étoilée. Il s'agira ici de relier les différentes étoiles, avec pour indice un son propre à chacune d'elles, afin de découvrir le nom des différentes constellations. On est ici proche d'un jeu flash et me direz-vous: que peut-il y avoir de génial là-dedans? Hé bien, nous en revenons ici encore aux dialogues. En effet, une fois la constellation découverte, une discussion s'engage entre les personnages du jeu à paraître et nous en découvrons ainsi plus sur leurs différentes personnalités. Un moyen économique, intelligent et on ne peut plus efficace de faire connaissance avec avec nos futurs protagonistes. Pour ma part, la barrière de la langue m'a empêché de me plonger dans cette soirée d'été au bord d'un feu. Mais je salue d'un pouce la démarche.
Note: B because I'm not an american.
Mention: Pour ma part j'attendrai de voir si Night in the Wood a été traduit en français avant de craquer. Pour ceux qui maîtrise l'anglais, n'hésitez pas foncez. Je sais pas, je le sens bien ce jeu.
Dimitri
Sources images:
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
N'hésitez pas à poster vos commentaires!