TEST – Grim Fandango Remastered



Le jeu d'aventure « Clic n' play » est un genre qui a eu beaucoup d'importance à un moment de notre vie de joueurs à mon frère et moi. En effet, pour un temps nous avions mis nos consoles de côté, apparition du cd-rom oblige, afin de nous vouer corps et âmes au nouveau PC 486 DX 2 qui trônait dans le bureau. King Quest VII, The Riddle of Master Lu, Torin's Passage, Goblins, Kyrandia, Toonstruck, Maniac Mansion : Day of the Tentacle, Leisure suit Larry 256 VGA,... Nous avions établi une liste des jeux du genre que nous avions terminés et nous arrivions à plus de quarante.

Ha oui les jeux d'aventures... on essayait tout sur tout.

Par contre je n'avais pas joué le jeu qui est l'objet de ce test : Grim Fandango. J'ai des souvenirs de sa sortie en 1998, mais il aura fallu attendre la version remastered sortie au début 2015 pour que je puisse vivre l'aventure créée par Tim Schafer et les studios LucasArts. Ces derniers peuvent être simplement considéré comme les inventeurs du genre : Maniac Mansion, The secret of Monkey Island, Monkey Island 2 : LeChuck's Revenge, Full Throttle, Maniac Mansion : Day of the Tentacle... sont autant de classiques ayant posé les jalons du genre.



J'ai pu retrouver dans Grim Fandango, toute l'humour – parfois à tendances satyrique – qui caractérise les jeux de Tim Schafer. En effet, le scénario est de qualité et peut être lu avec un double sens souvent très pertinent. L'histoire se passe au pays des morts et vous incarnez Manuel Calavera dit Manny, dont le travail est de vendre des billets première classe aux morts pour qu'ils atteignent le repos éternel. L'esthétique est empruntée à la culture mexicaine de la fête des morts. Et le tout est en 3D.

Quoi en 3D ? Mais les jeux d'aventures était plutôt en 2D non ?

C'est peut-être ce qui explique que ce jeu, pourtant très bon, n'a pas été un succès commercial à l'époque. En effet, nous étions habitués à voir les jeux d'aventures en 2D, la 3D étant plutôt réservée aux jeux d'action et il se peut que ceci ait mis les joueurs dans le doute. Le passage à la 3D met en avant un autre défaut récurent à ce type de jeux : tout amateur du genre aura connu la frustration d'avoir trouvé la solution – le plus souvent tordue – d'une énigme, mais d'être tout de même obligé de devoir consulter une aide externe, du fait qu'il cliquait quelques pixels trop au-dessus de la cible... La transposition des codes du jeu d'aventure dans un univers 3D accentue encore ce défaut et c'est un aspect plutôt énervant que je n'avais pas gardé en mémoire.



Je ne sais pas si la version PC était déjà atteinte de ce syndrome, mais la version PS4 sur laquelle j'ai joué était truffée de bugs. J'ai du sauvegarder régulièrement afin de ne pas devoir refaire la totalité de ma progression en raison d'un plantage. Notez que ce problème a disparu une fois les graphismes originaux activés. Dommage de devoir terminer sur ces quelques remarques négatives pour un jeu culte, mais dont l'adaptation n'est pas optimale...

Note : B comme Bourritos.
Mention : La version est augmentée de commentaires des concepteurs du jeu et c'est très chouette.


Dimitri


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