Depuis 2016 Nintendo, la grande firme connue jusqu'alors pour un farouche protectionnisme quant à ses licences phares, s'est lancée dans le développement de jeux sur plateforme mobile Android et IOS. Il faut dire qu'au pays du soleil levant les 3DS se font rares dans le métro; tous le monde est sur son smartphone. Personnellement, je n'ai jamais été attiré par les jeux mobiles. Peut-être parce qu'il n'y a pas de pad. Peut-être parce que pour moi ceux qui jouait sur mobile, c'étaient les gens qui critiquaient les gamers, mais qui étaient secrètement accro à Candy Crush Saga. Ou peut-être parce que je m'y suis risqué une fois avec Clash of Clan et que je suis devenu tellement dépendant, que j'ai failli perdre ma femme, mon job et un rein. Finalement mon smartphone a lâché. Je n'en ai plus repris pendant cinq ans.
Allo / allo monsieur l'ordinateur, dîtes-moi / dîtes-moi où est passé mon coeur.
Après m'être très bien débrouillé pendant cinq ans avec un vieux Nokia qui n'avait même pas Snake, j'ai choisi de retenter l'aventure smartphone, pensant qu'avec le temps j'avais muri et en me jurant de ne pas acheter Clash of Clan. Mais petit à petit l'envie de jouer me titillait et j'ai regardé ce qu'il y avait d'autre que Clash of Clan disponible sur le store. Mon attention s'est tout d'abord portée vers les adaptations des classiques. J'ai ainsi pu commencer Secret of Mana sur IOS, que je n'ai pas fini parce les contrôles étaient foireux et l'écran trop petit. J'ai ensuite joué à Gobliiins, expérience relatée dans un test que voici. Ce sont ensuite des amis qui m'ont conseillé certains jeux développés spécialement pour plateforme mobile. Monument Valley par exemple, un genre de puzzle-game contemplatif. Le jeu est très beau et doit beaucoup, dans son atmosphère à un certain Ico, comme la plupart des jeux contemplatifs. Le jeu a connu un certain succès, et c'est ce type de jeux de qualité, qui par leur démocratisation plus large via mobile, propage une autre image du jeu vidéo. Une belle surprise donc, même si les énigmes sont relativement simples. Le challenge semble cependant monter d'un cran dans les missions payantes... et oui c'est le gros problème des jeux mobiles - presque une tare - le free-to-play qui devient un free-to-pay.
Bisous / bisous gentil Bisounours, un p'tit bisou y'a rien de plus fou.
Personellement, je ne paie jamais dans ce type jeu, je n'adhère pas au concept. Déjà les DLC j'ai de la peine, alors acheter 70 gemmes pour 25.- merci. Je suis très vieux jeu à ce propos, mais je n'aime pas cette version évolutive des jeux qui fait que l'on devrait revenir sans cesse à des jeux que l'on a fini, souvent avec des personnages secondaires auxquels on ne s'était pas forcément attaché. Bref, quand j'achète un jeu et que je m'y penche j'aime bien voir la totalité de l'expérience, et le fait que le soft soit devenu autre chose si j'y retourne six mois plus tard me dérange.
Bisous / bisous gentil Bisounours, un p'tit bisou y'a rien de plus fou.
Voilà. Et un jour j'apprends que Nintendo se lance sur le marché mobile. Ok cool. Ca fait un peu peur, bien entendu. Va-t-on voir les licences mythiques jetées en pâture et déformées comme cela avait été le cas au cinéma?
Et bien non, l'expérience tourne plutôt à la réussite. Le premier jeu est Mii-tomo. Je n'en parlerai pas beaucoup, parce que ce n'est pas vraiment un jeu et qu'il est chiant. C'est la première expérience mobile de Nintendo et elle a connu un certain succès. Mii-tomo est en fait un réseau social m'étant en scène votre avatar Mii dans une pièce qu'il vous faudra décorer. Pour ce faire, vous pourrez acheter des éléments de décoration via un une money que vous pourrez free-to-payer ou alors gagner via des mini-jeux. Noter également, et cela sera valable pour tous les jeux mobiles, que le jeu est relié à votre compte My Nintendo. L'argent ainsi récolté sur Mii-tomo vous permettra d'acquérir des récompenses sur votre compte My Nintendo et inversement. Ainsi si votre avatar se configurera directement, si vous le souhaitez, à celui de votre compte My Nintendo. C'est assez cool. Ca fonctionne. J'ai tout de même désinstallé le jeu rapidement car il n'avait pas beaucoup d'intérêt pour quelqu'un qui comme moi, n'est pas trop réseau sociaux.
Che-va-liers Masqués pour la liberté, justiciers / justiciers.
Le deuxième jeu est Super Mario Run. Sorti en 2016 tout d'abord sur IOS, puis récemment sur Android. Je ne prends pas en compte pas ici Pokemon Go, qui a déjà été testé sur notre site et qui n'est pas développé par Nintendo, mais par Niantic. Le héros moustachu apparaît ici dans un plateformer de type runner. C'est-à-dire que contrairement à un jeu de plateforme classique, vous ne dirigerez ici pas totalement Mario. Ainsi votre personnage avancera par lui-même. Il vous sera cependant possible de sauter en appuyant sur une zone au bas de l'écran. Cela paraît simplet, mais c'est sans compter sur l'ingéniosité des développeurs de Nintendo qui, par l'intermédiaire de cases qui vous bloquent, de sauts contre les murs et autres, varient intelligemment le gameplay. J'étais fortement perplexe à l'annonce de cet opus moblie, mais force est de constater que le pari est réussi et que les sensation sont au rendez-vous: on retrouve tous le fun de Super Mario sur son mobile. Après les défauts du jeu sont le prix, qui aurait très bien pu être divisé par deux et tout l'aspect "addictif" qui aurait bien des leçons à prendre des jeux du studio Supercell (Clash of Clan). En effet, vous devrez construire un royaume et décorer les alentours... bref c'est très chiant. Les parties en ligne, contre un ami ou un inconnu sont par contre assez sympatoches.
Note: A comme Avec une main.
Mention: Cher.
Une chose est sûre, j'ai passé un excellent moment sur ce jeu gratuit! Et oui! La critique sera ici inverse à celle de Super Mario Run: si toute la partie addictive est ici bien pensée, notamment via l'aspect RPG qui vous poussera à augmenter vos personnages au level max, c'est en revanche le gameplay qui est plus faible. En effet, dans un tatical-RPG, c'est en fonction de la map que l'on élabore une stratégie. La petitesse des cartes liée à la taille de l'écran d'un smartphone limite le fun lié à cet aspect. La conséquence directe est que le niveau de vos personnages deviendra essentiel pour faire la différence lors des combats. Il vous sera également possible de créer plusieurs, un point qui pourra également se révéler crucial dans la stratégie à adopter. En effet, il y a trois types de personnages et c'est essentiellement la relation entre eux qui dirigera votre stratégie.
Allo / allo monsieur l'ordinateur, dîtes-moi / dîtes-moi où est passé mon coeur.
Après m'être très bien débrouillé pendant cinq ans avec un vieux Nokia qui n'avait même pas Snake, j'ai choisi de retenter l'aventure smartphone, pensant qu'avec le temps j'avais muri et en me jurant de ne pas acheter Clash of Clan. Mais petit à petit l'envie de jouer me titillait et j'ai regardé ce qu'il y avait d'autre que Clash of Clan disponible sur le store. Mon attention s'est tout d'abord portée vers les adaptations des classiques. J'ai ainsi pu commencer Secret of Mana sur IOS, que je n'ai pas fini parce les contrôles étaient foireux et l'écran trop petit. J'ai ensuite joué à Gobliiins, expérience relatée dans un test que voici. Ce sont ensuite des amis qui m'ont conseillé certains jeux développés spécialement pour plateforme mobile. Monument Valley par exemple, un genre de puzzle-game contemplatif. Le jeu est très beau et doit beaucoup, dans son atmosphère à un certain Ico, comme la plupart des jeux contemplatifs. Le jeu a connu un certain succès, et c'est ce type de jeux de qualité, qui par leur démocratisation plus large via mobile, propage une autre image du jeu vidéo. Une belle surprise donc, même si les énigmes sont relativement simples. Le challenge semble cependant monter d'un cran dans les missions payantes... et oui c'est le gros problème des jeux mobiles - presque une tare - le free-to-play qui devient un free-to-pay.
Bisous / bisous gentil Bisounours, un p'tit bisou y'a rien de plus fou.
Personellement, je ne paie jamais dans ce type jeu, je n'adhère pas au concept. Déjà les DLC j'ai de la peine, alors acheter 70 gemmes pour 25.- merci. Je suis très vieux jeu à ce propos, mais je n'aime pas cette version évolutive des jeux qui fait que l'on devrait revenir sans cesse à des jeux que l'on a fini, souvent avec des personnages secondaires auxquels on ne s'était pas forcément attaché. Bref, quand j'achète un jeu et que je m'y penche j'aime bien voir la totalité de l'expérience, et le fait que le soft soit devenu autre chose si j'y retourne six mois plus tard me dérange.
Bisous / bisous gentil Bisounours, un p'tit bisou y'a rien de plus fou.
Voilà. Et un jour j'apprends que Nintendo se lance sur le marché mobile. Ok cool. Ca fait un peu peur, bien entendu. Va-t-on voir les licences mythiques jetées en pâture et déformées comme cela avait été le cas au cinéma?
La série tirée de The Legend of Zelda... c'est horrible.
Et bien non, l'expérience tourne plutôt à la réussite. Le premier jeu est Mii-tomo. Je n'en parlerai pas beaucoup, parce que ce n'est pas vraiment un jeu et qu'il est chiant. C'est la première expérience mobile de Nintendo et elle a connu un certain succès. Mii-tomo est en fait un réseau social m'étant en scène votre avatar Mii dans une pièce qu'il vous faudra décorer. Pour ce faire, vous pourrez acheter des éléments de décoration via un une money que vous pourrez free-to-payer ou alors gagner via des mini-jeux. Noter également, et cela sera valable pour tous les jeux mobiles, que le jeu est relié à votre compte My Nintendo. L'argent ainsi récolté sur Mii-tomo vous permettra d'acquérir des récompenses sur votre compte My Nintendo et inversement. Ainsi si votre avatar se configurera directement, si vous le souhaitez, à celui de votre compte My Nintendo. C'est assez cool. Ca fonctionne. J'ai tout de même désinstallé le jeu rapidement car il n'avait pas beaucoup d'intérêt pour quelqu'un qui comme moi, n'est pas trop réseau sociaux.
Che-va-liers Masqués pour la liberté, justiciers / justiciers.
Le deuxième jeu est Super Mario Run. Sorti en 2016 tout d'abord sur IOS, puis récemment sur Android. Je ne prends pas en compte pas ici Pokemon Go, qui a déjà été testé sur notre site et qui n'est pas développé par Nintendo, mais par Niantic. Le héros moustachu apparaît ici dans un plateformer de type runner. C'est-à-dire que contrairement à un jeu de plateforme classique, vous ne dirigerez ici pas totalement Mario. Ainsi votre personnage avancera par lui-même. Il vous sera cependant possible de sauter en appuyant sur une zone au bas de l'écran. Cela paraît simplet, mais c'est sans compter sur l'ingéniosité des développeurs de Nintendo qui, par l'intermédiaire de cases qui vous bloquent, de sauts contre les murs et autres, varient intelligemment le gameplay. J'étais fortement perplexe à l'annonce de cet opus moblie, mais force est de constater que le pari est réussi et que les sensation sont au rendez-vous: on retrouve tous le fun de Super Mario sur son mobile. Après les défauts du jeu sont le prix, qui aurait très bien pu être divisé par deux et tout l'aspect "addictif" qui aurait bien des leçons à prendre des jeux du studio Supercell (Clash of Clan). En effet, vous devrez construire un royaume et décorer les alentours... bref c'est très chiant. Les parties en ligne, contre un ami ou un inconnu sont par contre assez sympatoches.
Note: A comme Avec une main.
Mention: Cher.
Mode battle.
Le troisième et dernier jeu qui fait l'objet de ce test est Fire Emblem Heroes, version mobile de la fameuse série de Tactical-RPG. Pour ceux qui ne connaîssent pas ce type de jeux, il consiste à faire évoluer votre équipe de personnages contre vos ennemis, et ce au tour par tour. La notion RPG implique que vos personnages acquerront des points d'expérience qui leurs permettront d'évoluer. La différence avec un jeu de rôle classique réside dans le fait que vos personnages évolueront sur une map décomposée en cases. Selon les caractéristiques de vos héros, ils avanceront de plus ou moins de cases et pourront attaquer à distance ou non. Je pense avoir été clair. C'est un genre vraiment très cool. Je n'ai fait aucun Fire Emblem, mais je m'étais donné à ce genre à l'époque avec Vandal Heart 1 et 2 et Final Fantasy Tactics sur GBA. N'ayant jamais joué à la série, j'aurais pu passer à côté de l'expérience Fire Emblem Heroes, puisque le jeu vous propose, par l'intermédiaire de portes s'ouvrant entre les différents mondes, de rencontrer une grande partie des personnages des anciens jeux et de les recruter dans votre équipe.
Un aperçu des menus.
Le rouge bat le vert, qui bat le bleu, qui lui bat le rouge.
Comme je l'ai dit, le gameplay un peu limité est compensé par un côté addictif très bien pensé. On revient très volontier à Fire Emblem Heroes. Outre les parties en ligne qui sont sympatoches, un grand nombre d'item à récolter vous permettront par exemple de recruter de nouveaux héros dans votre team, d'augmenter de level vous persos favoris et ainsi acquérir de nouvelles attaques. S'il est possible à celui qui le souhaite d'acheter, grâce au pouvoir du free-to-play, de quoi augmenter son perso au niveau max directement sans effort - vade retro - il sera également possible, moyennant investissement et patience, aux plus pauvres d'entre nous d'évoluer ses personnages. Ici un petit bémol, en tant que gros fan de J-RPG, il me semble qu'il ne nous est pas assez possible d'intervenir dans l'évolution de nos personnages, mais rien de grave. Voilà, je dirai ici pour conclure que Nintendo a su transférer le gage de qualité qui leur est propre sur la plateforme mobile et c'est beau. Bravo.
Vous pouvez observer sur cette image, les petites cases qui composent la map.
Note: A comme Addictif, mais moins que Clash of Clan.
Mention: Une belle chanson d'écran titre chantée par un japonais enthousiaste.
Dimitri
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