TEST - Actraiser


Actraiser faisait partie de ces jeux dont j'ai un peu entendu parler, ou entrevu son nom quelque part, et que je crois plus ou moins situer dans le temps et le genre. Il erre dans les méandres de mon esprit auprès d'autre jeux hâtivement jugé de cette manière, que je crois connaître mais non. J'imaginais qu'Actraiser devait impliquer un personnage de science-fiction, dans un jeu de plate-forme, sur la SNES. Succombant aux viles sirènes de l'émulation, j'en ai téléchargé une copie de sauvegarde exclusivement destinée à mon usage personnel et je me suis rendu compte que j'en étais loin. Du compte.
En fait, Actraiser est un Role-City-Vania-Game. 
On y incarne un dieu, qui survole le monde dans son palais flottant, et qui va parfois aider son bon peuple. Soit en tuant des monstres sous la forme d'un guerrier moche, soit en agençant joliment les cités humaines sous la forme d'un ange.
Tout d'abord, il y a le côté "Castlevania". Pour que des humains puissent s'établir dans un endroit, il faut le débarasser des monstres qui le hante. On joue alors un guerrier, qui trucide des créatures et saute sur des plate-formes, avant d'affronter un boss. Comme dans le jeu de Konami, l'éventail de techniques évolue avec le temps et chaque boss doit être vaincu en suivant une tactique particulière, qu'on apprend à force de se faire latter.
Ensuite, la dimension RPG, subtile, c'est l'évolution de notre avatar, des pouvoirs du dieu que nous incarnons et des possibilités qu'on donne à notre dévoué peuple : construire des ponts, cultiver du maïs, détruire des nids de chauve-souris géantes.
Enfin, la partie qui prend le plus de temps : la construction des villes. Sous la forme d'un ange, on indique à nos citoyens par où il faut constuire, on les aide à vaincre les monstres, on modifie (un peu) l'environnement,  on écoute leurs (re)quêtes et on accepte leurs offrandes quand on retrouve le petit Timmy au fond d'un puit ou qu'on fait pleuvoir sur les champs asséchés.
Le jeu est difficile et terriblement prenant, mais il est court.
Les boss et les niveaux de plate-forme (deux par région) sont durs et il faudra les recommencer plusieurs fois pour en voir le bout. Quant à la phase "gestion", on peut l'éviter en choisissant de jouer en mode "arcade". Mais ça serait bien dommage.
Actraiser est un jeu culte de la SNES, et il a bien raison.
Note : Sol bémol.
Mention : Divin.

Lucien



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

N'hésitez pas à poster vos commentaires!