TEST - Hommage à Alan Rickman







Alan Rickman est décédé et avec lui, meurent une seconde fois deux des meilleurs méchants que la Terre ait jamais porté : Hans Peter Gruber (Die Hard) et le shérif de Notthingham (Robin des Bois : princes des voleurs).



Quel lien avec les jeux vidéo ?, vous demandez-vous bien légitimement. Et bien, ces deux films ont été adaptés en jeux vidéo, respectivement sur Playstation en 1996 et sur NES en 1992. Pour faire mon deuil, j'ai décidé de revenir sur ceux-ci. Alors Die Hard Trilogy, je l'ai déjà fini à l'époque. C'était un chouette jeu, qui proposait une partie action-shoot'em all (Die Hard), une partie shoot (Die Harder) et une partie course de véhicule-slasher (Die Hard with a vengeance). C'était vraiment extra. Robin Hood, adapté du film éponyme donc, c'était déjà moins chouette. Même à l'époque, c'était moche, difficile à aborder et en anglais. Je me souvenais avoir galéré avec le copain qui possédait la cartouche pour sortir de prison, puis avoir atteint un passage à cheval où il fallait éviter des troncs d'arbres.

Bref, je me sentais d'attaque pour croiser le fer avec le shériff, alors je me suis lancé dans ce jeu. Autant le dire tout de suite, c'était horrible.

 

Tout débute dans les prisons mauresques. On se voit du dessus et on comprend vite que toute cette aventure va être bien laborieuse. Les commandes sont étranges et les étapes à suivre pour progresser sont obscures. Après avoir trouvé la clef de la prison sur la dépouille d'un compagnon d'une cellule, on délivre Azeem, on affronte un bourreau et on s'enfuit. Ça a l'air simple comme ça, mais pour trouver ladite clef, il faut penser à aller sur le cadavre et choisir l'option "search". Pas "take", ni "look".


Je ne sais pourquoi les programmeurs ont décidé de modéliser Pascal Légitimus à la place de Morgan Freeman. Remarquez l'excellent travail de modélisation de Kevin Costner, à droite.

On retourne en Angleterre, on affronte plein de monde et on suit bien la trame du film (sauf cet étrange moment où on affronte des squelettes géants, mais je vais y revenir). Enfin vient le moment tant attendu, où on croise le fer avec le shériff une première fois.


Il insulte copieusement la mémoire de notre père et on tente de venger cet affront. Voici une sympathique anecdote à connaître à ce propos : après avoir refusé plusieurs fois ce rôle, Alan Rickman avait finalement accepté de jouer le shériff de Notthingam à condition de pouvoir improviser ses répliques. C'est donc à l'acteur que l'on doit les pépites telles que "recouds-moi et applique-toi, que je reste beau !" ou "supprimez les fêtes de Noël, plus de pendaison sans douleur". Le jeu nous offre certaines de ces répliques, ça fait plaisir.

Je suis allé jusqu'au bout du jeu, où on affronte une seconde fois notre ennemi juré. Juste après avoir affronté les squelettes géants de la sorcière. Si on apprend dans les bonus du DVD que celle-ci est censée être sa mère (authentique), aucune mention de morts-vivants. C'est une étrange liberté que ce sont laissés les développeurs.

En résumé, j'ai passé deux ou trois heures bien pénibles à parcourir ce jeu, à la progression laborieuse. La motivation de combattre le shériff m'a aidé, mais je ne conseillerais pas cette aventure aux gens que j'aime.


Note : -Tu as tué un chevreuil ? – Des centaines.
Mention : I will die for you.

Lucien


5 commentaires:

  1. on se bat aussi contre hans gruber à la fin de die hard trilogie ?

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    1. Première question: de quel épisode parles-tu? Car il y a trois jeux dans Die Hard Trilogy. Et sinon il faut demander à Lucien.

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  2. Peux-tu répondre à cette question Lucien?

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