TEST – Gargoyles


Si d'après moi Disney ont été les meilleurs avec le long-métrage Hercules – j'en parlerai plus profondément dans le test du jeu qui arrivera bientôt – mon coeur d'enfant a été marqué quant à lui par trois productions : Taram et le chaudron magique, Les Gummi et la série qui est l'objet du présent test : Les Gargoyles.

J'ai de très bons souvenirs de cette série diffusée en 1996 sur TF1 il me semble. Une série étrangement sombre pour un studio qui la plupart du temps reste dans le gnan-gnan politiquement correct. Tiens, un petit jeu Disney un peu plus dark, pourquoi pas !


Y'a eu un jeu Gargoyles !? Jamais entendu parler !

Moi non plus... et quand on connaît la qualité de la majorité des jeux Disney on peut s'en réjouir. Le jeu est sorti sur Mega Drive en 1995 développé par Buena Vista Interactive... Ha tiens!? Je m'attendais à Disney Interactive. En fait, le jeu semble être sorti dans une période de restructuration des publications interactives de Disney liée à la bulle internet. Cela pourrait expliquer que la version Super Nintendo n'a finalement jamais vu le jour...

De la même manière, cela pourrait expliquer la piètre qualité du jeu. Et oui, je le dis d'entrée : le jeu n'est pas un chef-d'oeuvre. Et ce malgré de très belles animations et des graphismes correctes. Au niveau maniabilité, le jeu offre un double-saut, la possibilité de marcher en s'accrochant aux murs et de casser certains murs grâce à une charge de côté et de dessus. Très bien me direz-vous ? Et bien pas tout à fait car malheureusement, une fois tous ces éléments prometteurs mis ensemble, la sauce ne prends pas. Prenons l'exemple du level-design qui globalement offre plusieurs idées originales et des passages de voltiges, dans lesquels vous devrez sauter de poteaux en poteaux qui sont plutôt bien calibrés. Malheureusement, le tout est entaché par une gestion des hit-boxs trop approximatives...

C'était quoi l'histoire déjà ?

C'est plus l'ambiance de la série que le scénario qui m'est restée en tête, mais il ne me semble pas que le jeu soit fidèle à son modèle animé. Si les développeurs ont conservé l'idée que les gargouilles, venant d'Ecosse, avait eu un lien avec la civilisation viking mille ans auparavant, il me semble qu'ils ont brodé une petite aventure non-canonique pour l'occasion. Car si le fait que les gargouilles aient été transformé en pierre pour l'éternité par un sortilège est brièvement suggéré, le transport du château depuis l'Ecosse pierre par pierre jusqu'au sommet d'un building new-yorkais n'est pas du tout abordé. Pas un mot également à propos du millionaire qui se serait payé ce petit luxe et qui aurait, par là même, brisé la malédiction; le sort étant rompu le jour où les gargouilles trôneraient au-dessus des nuages.


Vous incarnez Goliath, tout d'abord en Ecosse, puis mille ans plus tard à Manhattan. Et voilà c'est tout. Je m'attendais à incarner un peu tous les membres de l'équipe, mais non. Vous vaincrez tout d'abord Thor puis Vulcain. Mille ans plus tard, « l'oeil d'Odin » que vous n'avez pu vaincre revient avec une armée de robots extra-terrestres. C'est ainsi une teinte cyber-viking qui éclaire ce récit. L'aventure se termine de manière très austère et peu aboutie. Un peu à l'image du jeu d'ailleurs.

Note : C comme un peu chiant.
Mention : On notera les musiques qui n'ont pas un thème propre à chaque stages, mais quelques thèmes qui tournent en boucle.

Dimitri

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