TEST - Broforce


"Tu te rappelles quand je t'ai promis de te tuer en dernier ? Bin j'ai menti."

Sorti dès 2013 en version "pas fini mais joues-y quand même" sur PC, le testostéroné BROFORCE a débarqué sur consoles en août 2015. Ce jeu, c'est un fantasme d'enfant des années 80. Ce jeu, c'est les plus mieux héros de nos films d'action des années 80-90 (avec quelques exceptions quand même, genre la Veuve de Kill Bill ou Machete) qui s'allient pour sauver l'Amérique et subsidiairement, le monde. Avec des graphismes moches. Mais rétro.




Broforce, c'est un the Expendables avec un casting complet réalisé en pixel art.



"Pour survivre à la guerre, il faut devenir la guerre."

On commence notre première mission avec John Rambo, dans la jungle, et dans un niveau de plate-forme rempli de méchants qui nous tuent au premier hit, il faut délivrer des copains emprisonnés. Dès qu'on libère un petit pote, il nous rejoint et prendra la place du "Bro" précédent. Tous les membres de la Broforce meurent à la première touche et ont une attaque et un spécial unique. C'est comme ça pendant quinze mondes de plusieurs niveaux. Et c'est vachement prenant. C'est difficile, alors on va perdre plein de "Bro", on va râler mais on va continuer quand même, en découvrant les points forts et les points faibles de chaque mec, la meilleure manière de jouer chaque perso. Les niveaux se suivent, l'objectif est toujours le même, mais les ennemis changent, évoluent beaucoup et les manières d'arriver à l'hélicoptère final varient assez pour qu'aucun niveau ne ressemble trop au précédent.



"Seul le pénitent pourra le passer…"

Une des parties marrantes du gameplay est de découvrir les nouveaux membres de notre fine équipe de sauveurs et leurs pouvoirs, on ne va donc pas tous les dévoiler ici. Mais y'en a une trentaine et ils sont chouettes. Si on a grandi dans les années quatre-vingt et qu'on s'est légèrement intéressé à la sous-culture cinématographique, on s'amuse bien à reconnaître les nouveaux persos débloqués. À part les frangins McManus des "Anges de Boston", je les ai tous reconnus.

La difficulté "à l'ancienne" est gérable, même si on meurt vingt fois de suite au même endroit, on finit par s'en sortir et c'est grisant. Les boss sont retors, juste ce qu'il faut et des check points ont été rajoutés depuis la première version PC. Pour les petits filous qui aiment les défis relevés, il existe le mode "Brofessionnel" dans lequel la mort d'un héros est aussi permanente que celle d'Angus Mac Gyver.



"Libertééééééééééééééééé"

Bref, je vous recommande vivement ce jeu rempli d'humour, doté d'une bonne difficulté "à l'ancienne" et bourré de références et qui m'aura fait découvrir un film avec Willem Dafoe que je ne connaissais pas.
Note : Entre 1980 et 1990, environ.
Mention : je rêvais de voir Crocodile Dundee ou John Spartan.
Lucien


Sources images:


1 commentaire:

  1. Salut!
    Je viens de terminer le jeu hier soir et de manière générale je suis en accord avec le test de mon collègue Lucien. Ayant vécu l'expérience à deux, je regrette cependant les nombreux lags et les temps de chargement très longs. J'ajouterai également que s'il n'y avait pas eu les éclats de rire liés à la découverte de chaque nouveau Bro, le jeu aurait été plus que répétitif. L'expérience reste malgré très fun au final.
    Des bisous.
    Dimitri

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