TEST - The Pirates of Dark Water


Note: C comme ça te Barbera
Mention: Les musiques les plus à chier du jeux-vidéo. Très décevant venant de Sunsoft qui avait réussi sur NES à se créer une identité via une appropriation de la puce sonore de l'hardware remarquable, notamment avec une utilisation spéciale de la basse.

Pourquoi commencer ce test par la fin me direz-vous? Hé bien, parce qu'avec mon ami Marco, nous avons dû attendre ce moment précis pour connaître le nom de l'artiste à l'origine de la bande-son dissonante - c'est peu dire - qui accompagne le jeu The Pirates of Dark Water. Sérieusement. Comment mieux décrire cette bande-son? Tu prends une bonne bande-son, tu la rejoues avec deux doigts et tu enlèves une note sur trois. Voilà. Le tout est cacophonique, pénible et criard. Mais qui est ce fameux sound composer nommé "Phase Out"? Et bien difficile à trouver plus d'informations. Tout ce que j'ai pu apprendre, c'est qu'il n'a jamais été rappelé pour composer la musique d'un autre jeu. Heureusement. Mais ce mystérieux compositeur a tout de même réussi à nous communiquer ses ambitions de par sa signature dans les crédits de fin. En effet, comme vous pouvez le constater sur l'image ci-dessus, celui qui se nomme "Phase Out" a tout de même eu le temps, malgré sa carrière qui, à priori, n'a pas été bien longue, de faire son petit caprice de rockstar en imposant une typographie différente à celle utilisée pour le reste de l'équipe pour inscrire son nom dans les crédits de fin. On peut aller un peu plus loin dans l'analyse et préciser que le "s" du mot "Phase" est graphiquement similaire à celui qu'utilisaient les "SS" dans l'Allemagne nazie. Ce dernier point apportera peut-être un éclairage à ceux qui ont écouté le soundtrack, les autres n'y verront qu'une allusion maladroite et discriminante.

Soit dit en passant, cette typo ressemble à celle utilisée pour le jeu que je fais actuellement et sur lequel je m'éclate: Hyper Light Drifter. Je vous en reparlerai c'est sûr! Bon après ce petit coup de gueule revenons au sujet du jour The Pirates of Dark Water. Un beat them up jouable à deux. C'est d'ailleurs pour cette raison que nous l'avons fait avec Marco. En effet, nous avons l'habitude de nous faire des apéros beat them up à deux, avec comme dessein caché de finir tous les jeux de ce genre. Dans ce contexte, je peux témoigner que The Pirates of Dark Water est un beat them up comme tant d'autres: des graphismes potables mais sans plus, un ennui profond et rapide lié au peu de variété qu'il y a dans les coups, une évolution dans la difficulté trop linéaire qui accentue un peu plus l'ennui, une maniabilité rigide, des bugs,... Si, en nous lançant dans notre projet nous imaginions avoir trouvé une source intarissable de fun, la réalité nous confronte le plus souvent à des jeux bâclés et ennuyants. Nous pouvons, la plupart du temps nous consoler en écoutant la musique, Golden Axe par exemple, mais pas dans ce cas.



Et ce n'est pas la mini scène de shoot them up, qui dure le temps d'un boss, qui relèvera la qualité du jeu. Vous aurez le choix entre trois personnages: Tula la femme faible mais agile, Ioz le bourrin et Ren qui est doté d'une panoplie de coups curieusement très proche de Ken de Street Fighter II. Le jeu commence sur la carte d'un monde englouti par les eaux. En bas de l'écran, vous pouvez apercevoir des item en noir et blanc. Ces derniers seront en couleur au moment où vous en aurez fait l'acquisition. Alors ça ne sert pas à grand chose, puisqu'on ne peut pas choisir notre destination, mais ça a un petit côté motivant. Oui, seulement qu'allez savoir pourquoi, après avoir trouvé cinq des huit objets, plus de retours entre deux stages sur la map et les item trouvés. Comme si les développeurs avaient changé d'avis en cours de route. Cela dit c'est chose fréquente dans les jeux de qualité médiocre; comme si les développeurs bâclaient la fin du jeu, sachant que peu nombreux seraient ceux qui y parviendraient. Nous nous sommes même demandés, Marco et moi, s'il n'y avait pas un brin d'ironie dans la mention "Excellent debuging team" présente dans les crédits de fin...



Mais c'est souvent le propre des adaptations de licences célèbres, et c'est bien malheureux. J'ai tout d'abord voulu écrire "c'était", mais ma récente déception sur TMNT: Des Mutants à Manhattan, m'a poussé à user du présent de l'indicatif. J'ai acheté le jeu les yeux fermés, juste parce que le studio de développement était Platinum Games, un studio dont la presse dit du bien, notamment au sujet de son impact dans le renouveau du beat them up. J'avais lu qu'ils avaient révolutionné le genre et avaient détrôné Capcom en tant que leader dans l'innovation des jeux de ce type. Mais non. Ils ont succombé au pouvoir de l'argent facile et ont fait un jeu bâclé avec un système de mouvements brouillon, des décors vides et moches, un scénario inutile,... J'avais obligé Lucien à acheter le jeu "day one", et face à une telle catastrophe, j'ai cru qu'il allait me demander de lui faire des trucs dégueulasses pour me faire pardonner, comme il aime à le faire. Mais finalement, sa réaction fût brève et simple: "Non mais moi j'aime bien ce jeu."



En parlant de licence, The Pirates of Dark Water est justement un représentant des adaptations non-abouties. Le Tourbillon Noir, titre de la série en français, réalisée par Hanna-Barbera et diffusée entre 1991 et 1993 sur Canal + et Antenne 2. J'avais environ dix ans et je passais tout mes samedis matin de 7h30 à 11h devant la TV. Mais je n'ai curieusement aucun souvenir de cette série. Alors soit c'était nul et je zappais, soit c'était à la même heure que Dragon Ball Z, car s'il m'arrivait de regarder parfois Sam'di mat, la priorité était accordée au Club Dorothée. Le pitch: la malédiction du tourbillon noir s'est abattue sur le monde de la mer. Plusieurs guerriers qu'à priori rien ne rassemble ont décidé d'unir leurs forces pour rétablir la paix. Voilà. Je suis un peu frustré en tant que grand fan d'animation de ne pas pouvoir en dire plus. C'est vrai pour une fois que je peux parler d'animation... De toute manière, nous vous mijotons deux ou trois sujets mêlant l'animation et le jeu vidéo. Un peu de patience. Sinon j'avais déjà pu crier toute ma passion pour l'animation dans le test de Short Peace: Ranko Tsukigime's Longest Day. En me relisant, je constate que je n'ai finalement que très peu parlé du jeu, mais de toute façon il est nul, n'y jouez pas.

Dimitri





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2 commentaires:

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    1. Je voulais juste vous mettre un petit lien vers la bande-son de Phase out:

      https://www.youtube.com/watch?v=UuSEJo12wps

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