TEST - Mario Kart 7



Mario Kart 7 est sorti sur 3DS en 2011 et il a pour caractéristique majeure d'être le premier Mario Kart numéroté. Car oui, les Mario Kart se numérotent et si vous ne le saviez pas, c'est  ici une belle occasion pour passer brièvement en revue cette série tellement importante à mon coeur. Oui j'aime Mario Kart depuis... 1992 et la sortie de "Mario Kart 1" ou Super Mario Kart sur Super Nintendo, qui n'a pas pris une ride niveau fun. Essayez vous verrez. On organisait des tournois chez mon pote Totof' en face à face écran splitté et c'est souvent Tchäps qui gagnait. J'adorais les stage de maison hantée où la plume était très utile. La plume... un item vous permettant de sauter qui n'est plus réapparu dans d'autres épisodes depuis.




Mario Kart 64 n'est pas le soixante-quatrième opus de la série, mais bien l'équivalent de "Mario Kart 2". Sorti en 1996 sur Nintendo 64 cet épisode est pour beaucoup de jeunes de notre époque l'un des plus mémorables. J'ai d'ailleurs pu récemment participer à un petit tournoi organisé sur ce jeu au bar Le Vostok à la Chaux-de-Fonds en Suisse. Un petit bar tenu par des jeunes âgés de la trentaine qui sont cools et qui se marrent bien. Le tout se passait sur deux écrans projetés, chacun d'eux étant splittés en quatre. La concurrence était rude... mais j'ai tout de même atteint les quarts de finale. Tout le monde était très gentil et j'ai été surpris de découvrir la passion de certains pour les glitch. En effet, je ne le savais pas, mais il existe de nombreuses manières de faire buger le jeu et ainsi prendre une avance certaine sur ses concurrents. Bien entendu, eux, ils connaissaient toutes ces petites astuces. Au départ je leur balançaient naïvement: "Et vous saviez qu'il y a un tunnel sur la plage?". Mais très vite j'ai compris qu'ils évoluaient à une autre échelle et j'ai fermé ma gueule. Après, utiliser les glitch "en compétition" se révèle assez risqué, car si on rate, cela peut nous faire perdre un temps précieux... c'est quitte ou double. Bref, merci Beroux pour ce bel après-midi!


La course DK Jungle. Malgré que ce soit ma préférée, 
c'est sur cette course que j'ai perdu mon quart de finale.


Vient ensuite "Mario Kart 3" sous le nom de Mario Kart: Super Circuit. Sorti sur Game Boy Advance en 2001, ce jeu m'a laissé moins de souvenir, simplement parce que je ne l'ai fait que très récemment. C'est un bon jeu qui mêle les courses de Super Mario Kart avec les graphisme de Mario Kart 64. Le quatrième opus est sorti sur Game Cube en 2003. Ayant arrêté de jouer entre 2000 et 2010, j'avais pu me frotter à ce jeu chez mon pote Rob qui m'avait invité chez lui pour le découvrir. Comme nous étions souvent les deux seuls à Noël nous avions l'habitude de nous retrouvez et de tester tous les jeux que mon ami s'était offert pour Noël. Et je garde un très bon souvenir de ce Mario Kart: Double Dash, qui était spécialement pensé pour se jouer à deux. En effet, dans cet épisode exclusivement vous serez deux sur le kart. Un s'occupe de conduire, et l'autre gère les projectiles et peut déporter le kart à gauche ou à droite afin d'éviter un obstacle à la dernière minute, ou pour passer certains virages. C'est également le premier épisode qui joue avec des gros dénivelés, mais encore assez maladroitement, c'est-à-dire que cela se limite à des grosses montées ou des grosses descentes, qui n'apportent finalement pas grand chose au gameplay. Un épisode que je n'ai pas terminé et qu'il faut que je propose à Marco, mon collègue officiel de jeux à deux, comme prochain jeu à terminer.


A deux c'est beaucoup mieux...


Mario Kart DS est le cinquième de la lignée sorti en 2005 sur... je vous laisse deviner. Cet épisode maîtrise mieux les dénivelés que les précédents et propose ainsi une nouvelle dimension aux joueurs. Je n'ai également terminé le jeu que très récemment et j''avais d'ailleurs écrit un petit truc dans l'article Les jeux terminés par Dimitri en 2015. Pour la première fois la possibilité de jouer aux anciennes courses vous est offerte, chose qui deviendra tradition par la suite. Dans le mini-test, j'avais parlé du mode aventure, qui est une bonne idée, mais qui aurait mérité une plus grande place. Les développeurs aurait été malin de se pencher sur un jeu les imitant: Diddy Kong Racing. Lucien m'a confié qu'un jour à la sortie du Lycée je lui aurais dit: "Tu sais, Diddy Kong Racing est mieux que Mario Kart 64". Il faudrait un article entier pour justifier ce propos, mais il est intéressant de repérer à quel point le jeu de Rare Software à été visionnaire: le mode aventure, qui est vraiment cool et très difficile, le fait de pouvoir voler, aller sur l'eau,... deux éléments qui, bien que ce soit sous une autre forme, apparaîtront dans Mario Kart 7. A ce propos, il se peut que Dino Dino Jungle, un circuit de l'épisode Game Cube, soit un hommage à Diddy Kong Racing, mais cela n'engage que moi.


Au départ il est difficile de conduire en regardant la map, mais vous vous y ferez.


Viens ensuite l'épisode que je préfère le moins, le sixième: Mario Kart Wii, paru en 2008 sur... oui... c'est bien ça! Je n'aime pas trop la maniabilité amenée par la Wii-mote. Que ce soit au volant ou avec le nun-jack; il y a un petit quelque chose qui me dérange. C'est peut-être le fait de devoir gérer l'inclinaison, surtout avec les motos... Ha les motos! Je déteste ces motos! C'est la seule grosse erreur de la série d'après moi. C'est pas Mario Moto, c'est Mario Kart! Merde! Bref, j'avais joué un peu à cet épisode, car se rapprochant de 2010, l'envie de jouer me titillait déjà et ayant hérité d'une Wii achetée par mon père pour d'obscures raisons, je m'y étais essayé. Notons que ces deux derniers épisodes sont les plus vendus, car allez savoir pourquoi: tout le monde achetait des Wii ou des DS, mon père en est l'exemple criant. Accordons tout de même à cet épisode l'idée du boost à chaque saut qui apporte vraiment un plus au gameplay. Si avec la Wii-mote le fait de devoir secouer la manette nous donnait des airs de débiles, il est beaucoup plus classe dans Mario Kart 7 de devoir appuyer sur le bouton R au bon moment.


La moto - la moto - la moto - ail de pigeon - ail de pigeon. (extrait d'une chanson de coupé-décalé.)

Je reviendrai sur Mario Kart 7 plus en profondeur après avoir parler brièvement de Mario Kart 8, qui lui aussi est numéroté. Sorti en 2014 sur Wii U, dont Nintendo devrait arrêter la production d'ici la fin de l'année - à ce qu'il paraît - le jeu amène plusieurs nouveautés. C'est avec cet épisode que j'ai découvert les planeurs, en fait apparus dans l'épisode précédent. J'avais découvert ce huitième épisode lors d'un tournoi de street hockey auquel je m'étais rendu pour soutenir des élèves et qui était sponsorisé (le tournoi) par Nintendo ou quelque chose comme ça. Ce n'est donc qu'une ou deux parties que j'avais pu faire et je n'avais pas pu saisir l'apport notable au gameplay amené par les planeurs et les hélices sous l'eau. Après avec terminé Mario Kart 7, je peux affirmer que cet ajout frôle le coup de génie. Après sept épisodes, on peut légitimement se demander comment renouveler une série sur laquelle les gens ont tellement d'attente. Et bien c'est chose faite. Que vous soyez sur le sol, dans l'air ou sous l'eau, la maniabilité change légèrement, et vous demande donc une légère adaptation de tous les instants. Ajouter à cela les dash à enclencher sur les sauts, les items à gérer, un oeil à jeter constament sur la carte et vous êtes immergé à 150% dans Mario Kart! Ils sont fort ces japs!




Pour conclure avec Mario Kart 8, auquel je le rappelle, je n'ai pas joué. Je n'ai qu'entre-aperçu qu'il n'apporte finalement que peu de chose mis à part les DLC. Vade retro DLC!!! Je déteste les DLC. Tu achètes un jeu cher - parce que oui les jeux c'est cher -, tu le finis. Tu es content. Et on vient te rajouter une couche de n'importe quoi par dessus. Par exemple, vous pourrez jouer à Mario Kart avec Link ou les personnages d'Animal Crossing. NON! Les développeurs ne se sont pas fait chier depuis trente ans à developper un Royaume des Champignons pour tout bousiller à cause d'un DLC. Oui Link s'est déjà retrouvé dans l'univers de Mario dans The Legend of Zelda: Link's awakening, mais dans des conditions très précises dont je ne parlerai pas ici pour éviter un spoil, même si le titre en dit déjà long. Et Animal Crossing alors là... Mais le plus scandaleux, d'après moi, est le mode 200cc. Un blasphème simplement. Un aveux d'impuissance, prouvant que cette fois-ci ils n'ont pas eu le coup de génie du septième opus. Ou alors les développeurs ont succombé au vice de la fénéantise et de l'argent facile. Bref, je vais arrêter de parler d'un jeu auquel je n'ai pas joué, car je dis peut-être de la grosse merde et je vais passer à Mario Kart 7.




Ha oui j'ai oublié de parler des épiosdes arcades qui eux ne font pas partie de la chronologie. J'avais joué à Mario Kart Arcade GP sorti en 2005 à Lausanne dans une salle d'arcade prêt de la gare. Il était sympa avec de la résistance dans le volant. Mario Kart Arcade GP 2 sorti deux ans plus tard, corrige les défauts du premier et apporte quelques nouveaux perosnnages. J'y ai joué au Japon durant mon voyage en 2013. Plus récemment, Mario Kart Arcade GP DX, qui invite des personnages de Namco comme Pacman, sorti en 2013, je le testerai durant mon voyage au Japon avec Lucien en 2017. Ok Lucien? Bon passons à Mario Kart 7.

Comme le veut la tradition, ce septième épisode présente quatre nouvelles coupes qui exploitent bien mieux la notion de dénivelés que le fait un Mario Kart: Double Dash ou un Mario Kart Wii. Une sensation renforcée par l'introduction du planeur et des hélices sous-marines. Des nouvelles courses de qualité donc, qui seront sublimées par une musique de qualité. En effet, cela faisant longtemps que je n'avais plus gardé en tête la musique d'un Mario Kart. Et la magie a opérée ici avec dans le stage du Mont Eboulis notamment. J'ai également beaucoup apprécié le stage Egout Pirahna, tant pour sa musique, que pour l'hommage qu'il rend au tout premier épisode des aventures des frères plombiers. Notons  que cette fois-ci pas besoin de glitch pour trouver des petits racourcis; les courses en sont truffés!


Le jeu présente la possibilité de jouer en vue interne avec le gyro de la 3DS, c'est-à-dire que vous utilisez votre console comme un volant.


Quatre coupes "retro" s'ajoutent aux nouveaux parcours. C'est toujours un plaisirs de pratiquer à nouveau les courses d'antan, ici légèrement modifiées pour s'adapter aux planeurs et aux hélices sous l'eau. Les dérapages contrôlés et l'aspiration sont toujours de mise. Au niveau des item, la recette classique est conservée dans les grandes lignes. L'apparition des planeurs et les dash sur les sauts ont mis fin à mon espoir de voir un jour réapparaître la plume. La queue de raton laveur, issue de Super Mario Bros. 3 fait son entrée et vous permet, en tournoyant autour de vous durant un certain laps de temps, d'éliminer les concurrents qui vous collent de trop prêt. L'emprunt aux anciens épisodes de la franchise des Mario Bros. continue avec l'apparition de la boule de feu qui vous permettra à dix reprises de tenter de viser les adversaires qui auraient eu l'audace de vous passer devant. Attention cependant aux rebonds contre les murs! Pour terminer avec les nouveautés, un item éponyme au jeu: l'arme 7, qui fait référence aux jackpot des casino. En effet, une fois l'item acquis, vous verrez un arsenal de sept armes tournoyer autour de vous. Pratique, mais un peu brouillon quand il s'agit de choisir une arme précisément.

Et je vais en venir au seul défaut du jeu selon moi qu'est la pléthore d'arme à disposition. Bien que cela fasse partie du jeu, j'ai toujours trouvé frustrant dans la série des Mario Kart, le fait de voir la domination d'une course entière réduite à néant juste devant la ligne d'arrivée et ce, après avoir reçu coup sur coup une carapace rouge, un éclair, une carapace bleue. Certains me diront que c'est justement ce qui fait le sel de la série: on ne joue pas à Mario Kart pour gagner, mais pour se marrer et ils ont raison. Mais dans cet épisode-ci, le trop d'armes à disposition crée un léger déséquilibre dans l'harmonie qui était jusqu'alors présente dans l'arsenal des épisodes précédents. Mais n'insistons pas plus sur ce léger bémol. Depuis Mario Kart Wii, vous avez la possibilité de choisir les différentes pièces de votre kart. C'est le cas ici également avec un choix de châssis, de roues et de planeurs. Vous avez la possibilité de débloquer de nouveaux éléments plus performants en accumulant des pièces d'or sur les courses. A noter que les pièces accumulées dans les autres modes de jeux, qui sont essentiellement basés sur le multi, local ou en ligne, comptent également. 




Et c'est un vrai plaisir de se confronter à des adversaires du monde entier que ce soit en grand-prix, en mode battle - avec le retour du combat de ballons de Mario Kart 64 ! - ou dans le mode accumulation de pièces. Le mode contre la montre est toujours présent. Je conclurai ici avec les personnages disponibles. Un ou deux points à ce propos, m'ont plus surpris que déranger. Tout d'abord la "surreprésentation" féminine dans le jeu. Je ne sais pas si Nintendo ont eu un élan de féminisme, mais la redondance entre Peach, Daisy et Harmony est plus que flagrante. Pour ce qui est de la reine des abeilles, je ne la connaissais pas, n'ayant jamais joué à Mario Galaxy ; après avoir fini Mario 64 en long et en large, je n'avais pas réussi à rentrer dans Mario Sunshine. Signalons pour terminer la présence de Maskass ou de Wiggler, ils prennent la place habituellement attribué à des ennemis de la série Mario tel que Koopa Skeleton.

Note: A comme à coup sûr un des meilleurs épisodes de la série.
Mention: un big up à tous les potes avec qui j'ai partagé des parties de Mario Kart.

Dimitri



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