S'il est indéniable que la sortie de Dragon Quest 8 a joué un rôle majeur dans ma réaddiction vidéoludique, il y a un autre genre de jeux qui a également appuyé cette décision : les jeux indépendants. Sans prétention d'historien des jeux-vidéo, je vais introduire ce test par mon histoire, très peu exhaustive, vis-à-vis des jeux « indé ». Allez, un, « dé », trois, c'est parti !
Alors
que j'avais ressorti ma PS2 pour la sortie de Dragon Quest 8,
deux camarades de l'école d'art, Mathias et Guigui, m'ont initié au
splendide Shadow of the Colossus des studios ICO. Le
concept de ces soirées était simple: nous nous retrouvions, mangions des
fajitas et une fois le ventre bien rempli, nous nous attaquions à
cette formidable aventure. Quelle immense claque que la découvert de
ce soft... Pas de texte à lire, une immense liberté de déplacement
et le concept de stage qui disparaît en laissant la place aux boss
seulement; de très grands boss, tellement grands qu'ils
incarnent le stage en eux-mêmes... le pitch fait rêver.
C'est
quelques années plus tard, chez mon ami Rob, que j'ai pu me
confronter une nouvelle fois à ce monde des jeux indépendants, qui
avec l'introduction du X-box live et du PSstore, avait
pris une ampleur surprenante. Car si les studios ICO sont restés
dans la filiale classique de distribution en étant sûrement produit
pas Sony, nombres de petits studios ont profité de l'opportunité
créée par les plateformes de téléchargement. Sont alors apparus
une série de petits jeux regorgeant de créativité, finissables en
quelques heures et plus magnifiques les uns que les autres.
J'ai
pu me confronter pour la première fois à cette nouvelle vague avec
le jeux Limbo. Des graphismes somptueux, un certain mystère
laissé sur le scénario et, le plus souvent dans ce nouveau genre de
jeux, un hommage plus ou moins dissimulé aux jeux de plateforme qui
ont bercé notre enfance en magnifiant le genre grâce aux évolutions
technologiques, tout en restant fidèle à une certaine simplicité
qui caractérisait le genre. Notons que Limbo était beaucoup plus
révolutionnaire au niveau graphique qu'au niveau du gameplay.
A
l'acquisition de la PS3 fin 2014, mon premier achat fut ainsi
Journey, un magnifique jeu indépendant réalisé par les
créateurs de Flower notamment. J'ai ensuite régulièrement
jouer aux jeux « indé » jusqu'à ce jour où j'ai
terminé Vvvvvv qui sera
l'objet de ce test.
Tout
d'abord, merci Monsieur Magnus Pâlsson pour cette bande-son
incroyable! Des thèmes chiptune évoluant en intensité au fil
de l'avancée dans l'histoire, et vous immergeant parfaitement dans
l'univers du jeu. Magnus Pâlsson, également connu sous le nom de
Souleye, avait déjà composé une piste pour le jeu Space
Phallus.
Au
niveau graphique on frôle l'épuration totale pour arriver à un
résultat proche de l'Atari ou du Commodore 64, et cela ne nuit en
rien au plaisir. Il y a ainsi un seul sprite pour tous les
personnages, qui sont alors distingués par la couleur.
Vous
incarnez le capitaine d'un vaisseau spatial égaré dans une autre
dimension. Vous devrez retrouver tous les membres de votre équipage
éparpillés au quatre coins de cet environnement instable
spatialement. Une histoire un peu prétexte, mais qui s'adaptera
parfaitement au gameplay, au moment où, proche de la fin du jeu, les
dimensions vont s'entremêler les unes aux autres et ainsi relever le
challenge.
Un
son chiptune, des graphismes pourris, une histoire bidon... mais
pourquoi donc jouer à ce jeux? Il est temps de parler du point
fort du jeu: le gameplay. Le premier point surprenant et
original réside dans la suppression du saut; l'élément
spécifique du jeu de plateforme est ici remplacé par un système
d'inversion de la gravité. Même si j'imagine qu'il n'est pas le
premier jeu à utiliser ce procédé, la technologie actuelle permet
une précision et une variété dans la manière d'utiliser ce
concept qui apporte un réel plus ainsi que beaucoup de fun.
Vvvvvv,
sorti en 2010 sur PC et Mac et conçu par Monsieur Terry Cavanagh,
sera donc un moment de pur plaisir pour tous les fans de jeu de
plateforme. Pour ma part j'ai vécu l'expérience sur new 3ds et je
pense que c'est le seul jeu que j'ai fait et que je ferai avec
l'option 3d enclenchée au maximum, même si après les 3h30 qui
m'ont été nécessaires à terminer le jeux, j'ai eu un peu mal à
la tête... et oui, ce mode 3d pique un peu les yeux. A noter pour
finir que la récolte des vingt disques cachés dans le jeu
représente un très bon challenge.
Note :
A
Mention :
Simple mais efficace.
Dimitri
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
N'hésitez pas à poster vos commentaires!