TEST - Dark Chronicle


Voici mon jeu que je préfère. De tous les temps. Mon jeu que j'ai acheté quatre fois. L'année de mes vingt ans, je l'attendais de pied ferme, juste parce qu'il avait été fabriqué par Level-5 et qu'on le présentait comme le meilleur dungeon-rpg. Du monde. Ça tombait bien, à l'époque je travaillais à la migros alors j'ai pu guetter sa sortie et l'acheter en premier. C'était le premier des quatre achats. Ensuite, j'y ai tellement joué, que j'ai usé le disque du jeu. Avant même d'en voir la fin. Il faut dire qu'on peut refaire autant fois chaque sous-niveau de chaque donjon, donc forcément, ça pousse au leveling. Une fois acheté une seconde fois, je l'ai emporté avec moi en Suisse allemande où j'étais hebérgé pendant un stage. Je l'ai perdu là-bas. Et peu de temps après, j'ai arrêté (temporairement, mais pour quasi dix ans quand même), les jeux vidéo. Dark Chronicle est tout de même resté assez dans mon cœur pour que je l'acquérisse deux fois encore, à chaque fois d'occasion à des vide-grenier. Aujourd'hui, numéro 3 repose dans ma PS2 et j'ai offert numéro 4 à Dimitri, celui de lucienetdimitrijouentauxjeuxvideo.
J'ai donc pu recommencer, dix ans plus tard, mon jeu que je préfère. Tenter cette fois-ci d'arriver au bout avant que le cédé ne périsse.
Dès les premières minutes du jeu, je me suis souvenu pourquoi je l'avais tant aimé.
Les musiques, le cel shading, l'univers très FFIX, le robot géant du héros, les transformations de l'héroïne. Et le concept du jeu, hyper-accrocheur : on explore à l'envie des donjons, composés d'une dizaine de sous-niveaux. Pour en boucler un, il suffit de trouver sur un ennemi vaincu une clef. On peut sauvegarder entre deux sous-niveaux. Et les refaire autant de fois qu'on veut : pour monter de niveau, pour trouver plein d'objets, pour trouver des boost à appliquer aux armes, qui elles-mêmes montent de niveaux et sont customisables, pour faire de la pêche, pour faire du golf, prendre des photos de lieux ou d'objets qui nous permettront de créer du stuff… Si on en a marre (ça n'arrive jamais) de plonger dans ces donjons aléatoires, on doit reconstruire à l'extérieur, dans le passé et dans le futur, des villages, des villes, tout un monde qui a été détruit par l'infâme Griffon. Un monde dans lequel on évoluera, croisera des pnjs qui vont nous aider, etc.
Bref, c'est plus riche qu'un Bard's Tale, plus beau qu'un FFIX, plus poétique que Baldur's Gate, plus accrocheur que Torchlight.
Parce que c'est mieux qu'un RPG.
C'est un dungeon-RPG. Le meilleur. Du monde.
Note : Beaucoup.
Mention : Adieu vie sociale.
Lucien


2 commentaires:

  1. Ce chef d'oeuvre vient de sortir sur le PSN store de la PS4. Avec des succès. Il est contraire à la Charte des droits de l'Homme de ne pas s'empresser de l'acquérir.

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