TEST - Wonder Boy 3: The Dragon’s Trap



Mon retour dans le monde des jeux-vidéo a eu pour background principal le débat suivant : Les jeux-vidéo étaient-il mieux avant? S'il est clair que les jeux étaient bien plus durs avant - quoique nous trouverions facilement quelques jeux actuels pour contredire cette règle - il suffit de regarder au minimum trois vidéos du Joueur du grenier pour constater que : Non, les jeux-vidéo n'étaient pas forcément mieux avant.

J'ai souhaité introduire un de mes premiers tests sur le blog ainsi, afin d'afficher ma position dans ce débat : peu importe l'époque, les graphismes ou la console, si un jeu est bon il le restera toujours. Un exemple parfait de ce propos est Wonder Boy 3 : The Dragon's Trap qui sera l'objet de ce test.

Wonder Boy 3: The Dragon’s Trap est sorti en 1989 sur Master System. J’avais 7 ans et n’ayant possédé que des consoles Nintendo, mis-à-part une Mega Drive durant une courte période, je n’ai pas pu y jouer à l’époque. J’ai eu le plaisir de finir ce jeux 26 ans plus tard, grâce aux joies de l’émulation. Merci Jésus!

Dans cette aventure, vous incarnez un chevalier légendaire armé jusqu'aux dents et, après avoir un vaincu un redoutable dragon, vous vous faîtes ensorceler par ce dernier qui vous transforme en chevalier-dragon. Un peu à l'instar de Castlevania : Symphony of the Nights, après avoir commencé votre aventure avec un équipement optimal, vous vous retrouvez rapidement nu comme un ver. Au fur et à mesure du jeu, vous devrez vaincre d'autres dragons qui vous transformeront en d'autres formes diverses. Vous adopterez ainsi successivement : une forme qui vous permettra d'accéder à de petits passages, une autre plus adaptée au milieu aquatique, une autre qui vous permettra de voler, etc...

La comparaison avec le premier Castlevania de la PSX ne s'arrête pas là. En effet, Wonder Boy 3 est un “Metroid-vania” avant l’heure; votre quête consistera à arpenter le monde dans tous les sens afin de vaincre tous les dragons et ainsi débloquer certains passages. Ceci sachant que vous aurez accès à un transformateur vous permettant de switcher entre les différentes mutations acquises au fil de l'aventure afin de pouvoir accéder, grâce à vos nouvelles capacités, à certains passages qui vous étaient jusqu'alors inaccessibles. Une différence majeure entre les deux jeux est toutefois notable : dans Wonder Boy 3, et c'est un des seuls bémols du jeu, vous n'avez pas de map pour vous repérer dans le monde.

Un autre point négatif pourrait être induit par le manque d'indication donnée par le jeu. Par exemple, j'ai eu de la peine à comprendre pourquoi le vendeur refusait parfois de me vendre certaines armes. J'ai cependant pu facilement remédier à ce questionnement en lisant le manuel qui explique très clairement que selon la transformation que vous incarnez et la manière dont vous êtes équipé, vous aurez plus ou moins de point de charisme. C'est donc le nombre de point de charisme qui fait que le vendeur acceptera ou non de vous vendre tel ou tel équipement.

Wonder Boy 3 : The Last Trap, est donc le bon jeu par excellence, dont la qualité persiste par delà les âges. Les développeurs ont su faire avec les moyens du bord, en alliant un pitch excellent aux possibilités techniques de l'époque. On obtient alors une perle de créativité à laquelle s'ajoute une bande-son virtuose.

Note : A
Mention : Musiques de cultes.

Dimitri




1 commentaire:

  1. Très bon test.
    En tant que grand amateur de Metroïd, tu m'as bien donné envie de découvrir ce jeu à mon tour :-)

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